La vérification d’un contenu avant action, qu’il s’agisse d’un fichier, d’un lien, ou d’un logiciel, est cruciale pour prévenir les cyberattaques.
Documents, images, archives (ZIP, RAR), exécutables (.exe).
URLs dans des emails, messages ou publicités.
Fichiers joints et liens inclus.
Applications installables ou portables.
Scripts codés (Python, JavaScript, etc.) ou macros dans des fichiers bureautiques.
Scanner les fichiers avec un antivirus mis à jour.
Activer les options avancées de détection (heuristique, comportementale).
Permet d’analyser des fichiers ou des URLs avec plusieurs moteurs antivirus.
Vérifie les signatures connues et détecte les comportements suspects.
Analyse approfondie avec une sandbox pour simuler l’exécution du contenu.
Détection multi-antivirus.
S’assurer que l’URL est sécurisée (commence par https).
Vérifier le nom de domaine pour repérer les imitations (ex. g00gle.com au lieu de google.com).
Vérifie si le site est signalé comme dangereux.
Identifie les liens malveillants.
Vérifie si un lien est lié à une attaque de phishing.
Survoler le lien pour afficher l’URL réelle.
Vérifier les en-têtes dans les emails pour identifier l’expéditeur réel.
Extraire les fichiers dans une sandbox ou un environnement virtuel avant de les ouvrir.
Utiliser des outils comme 7-Zip pour explorer le contenu sans exécuter les fichiers.
Préférer les sites officiels ou les magasins d’applications vérifiés.
Éviter les versions piratées.
Confirmer que le logiciel est signé par une autorité de confiance.
Sous Windows, cliquer droit sur l’exécutable → Propriétés → Signatures numériques.
Exécuter le logiciel dans une sandbox (ex. Cuckoo Sandbox).
Observer les connexions réseau et les modifications système.
Examiner le code source si possible.
Désactiver les macros dans les documents bureautiques à moins qu’elles ne soient absolument nécessaires.
Scanner les scripts avec des outils comme Static Application Security Testing (SAST).
Virtualiser un système (VMware, VirtualBox) pour tester les fichiers suspects.
Activer les outils de monitoring pour détecter les comportements malveillants.
Tester les fichiers dans un réseau sans connexion à Internet pour limiter les dégâts en cas de comportement malveillant.
Exécuter les contenus dans un environnement utilisateur avec des privilèges restreints.
Utiliser des outils comme Process Monitor pour observer les activités système en temps réel (création de fichiers, modifications de registre).
Identifier les connexions réseau suspectes avec Wireshark.
Inspecter les autorisations demandées par les logiciels ou documents.
Refuser tout accès non nécessaire (exemple : une application demandant l’accès à votre webcam sans raison).
Reconnaître les emails ou fichiers suspects.
Apprendre les bonnes pratiques pour télécharger et manipuler du contenu.
Déployer des solutions EDR (Endpoint Detection and Response).
Configurer un pare-feu pour analyser les contenus entrants.
Empêcher les utilisateurs d’exécuter des fichiers sans autorisation préalable.
Appliquer le principe du moindre privilège.
VirusTotal (analyse multi-antivirus en ligne).
Sandboxie (sandbox pour exécuter les applications).
Sysinternals Suite (analyse des comportements système).
NoDistribute (analyse de fichiers sans divulguer à des moteurs publics).