Identifier les risques numériques et mettre en œuvre des stratégies de protection des ressources matérielles et logicielles
Les risques numériques incluent une gamme de menaces qui peuvent affecter les systèmes, les données et les infrastructures d’une organisation ou d’un individu.
Défaillances matérielles (disques durs, serveurs).
Dommages physiques dus à des catastrophes naturelles ou à des incidents (incendies, inondations).
Vols ou pertes de dispositifs (ordinateurs portables, smartphones).
Logiciels obsolètes ou vulnérables.
Bugs ou erreurs de configuration.
Téléchargements et installations de logiciels non autorisés.
Perte de données (effacements accidentels, corruption).
Fuite de données sensibles (non chiffrées ou mal protégées).
Attaques par déni de service distribué (DDoS).
Intrusions via des failles dans la configuration réseau.
Interceptions de données via attaques MITM (Man-in-the-Middle).
Erreurs humaines (mauvaise manipulation, configurations incorrectes).
Ingénierie sociale (phishing, fraude au président).
Mauvaises pratiques (mots de passe faibles, absence de MFA).
Sécuriser les locaux avec des badges, des caméras de surveillance, et des serrures électroniques.
Restreindre l’accès aux serveurs et équipements sensibles.
Utiliser des systèmes RAID pour protéger les données contre les défaillances de disques durs.
Avoir des serveurs de sauvegarde prêts à prendre le relais en cas de panne.
Installer des systèmes de détection et de suppression des incendies.
Contrôler l’humidité et la température dans les salles serveurs.
Souscrire une assurance couvrant les pertes matérielles.
Mettre en place un plan de gestion des risques (BCP - Business Continuity Plan).
Maintenir les systèmes d’exploitation, logiciels, et applications à jour.
Appliquer immédiatement les correctifs de sécurité (patch management).
Installer des antivirus, des antimalwares, et des pare-feu locaux.
Utiliser des solutions EDR (Endpoint Detection and Response) pour surveiller les activités anormales.
Implémenter le contrôle d’accès basé sur les rôles (RBAC).
Restreindre les privilèges administratifs uniquement aux utilisateurs autorisés.
Planifier des sauvegardes automatiques des systèmes et des données.
Tester régulièrement les processus de restauration.
Sécuriser les appareils personnels connectés au réseau de l’entreprise avec des outils MDM (Mobile Device Management).
Restreindre l’accès aux données sensibles depuis des appareils non approuvés.
Chiffrer les données en transit (via TLS/SSL) et au repos (AES-256).
Protéger les emails avec PGP ou S/MIME.
Identifier les données sensibles et leur appliquer des niveaux de protection adaptés.
Mettre en œuvre des solutions DLP (Data Loss Prevention) pour éviter les fuites.
Utiliser des outils de suppression sécurisée (comme DBAN) pour les disques durs.
Déchiqueter les documents physiques contenant des informations sensibles.
Configurer des pare-feu pour contrôler le trafic entrant et sortant.
Déployer des systèmes de détection/prévention des intrusions (IDS/IPS).
Diviser le réseau en VLANs pour limiter la propagation des menaces.
Placer les systèmes critiques dans des zones réseau isolées.
Utiliser des VPN pour sécuriser les connexions distantes.
Surveiller les logs réseau avec des outils SIEM (Security Information and Event Management).
Analyser les comportements suspects.
Former les utilisateurs à reconnaître les tentatives de phishing et les attaques d’ingénierie sociale.
Mettre en avant l’importance des bonnes pratiques (mots de passe complexes, MFA).
Établir des règles claires pour l’utilisation des ressources informatiques.
Sensibiliser les employés sur les risques de téléchargement de logiciels non approuvés.
Organiser des campagnes simulées de phishing pour évaluer la vigilance des employés.
Tester les réponses aux incidents de cybersécurité.
Effectuer une analyse des risques pour identifier les vulnérabilités.
Prioriser les ressources critiques à protéger.
Implémenter les outils et solutions nécessaires (pare-feu, antivirus, sauvegardes).
Configurer les politiques de sécurité sur les systèmes.
Auditer régulièrement les systèmes pour identifier les faiblesses.
Effectuer des tests de pénétration pour vérifier l’efficacité des mesures de sécurité.
Adapter les stratégies aux nouvelles menaces.
Mettre à jour les politiques et procédures en fonction des évolutions réglementaires et technologiques.